Wolfgang Mozart, Correspondance

Wolfgang Mozart, Correspondance

& "Je suis cette fois tellement démuni..." - 1790 -

    

 

 

                   Pour aborder les deux dernières années de la vie de Mozart,  j'ai besoin d'un léger soutien...  J'intercalerai donc entre ses lettres quelques passages du roman de Christian Jacq,  "Mozart,  Tome 4,  l'aimé d'Isis",  car il y retrace au jour le jour la vie du compositeur.  S'appuyant lui aussi sur la correspondance,  Jacq a,  sur l'homme Mozart,  à peu près les mêmes idées que moi  (sauf pour Constance),  même si le portrait qu'il nous en fait n'est pas très approfondi,  au moins est-il juste.   Par contre,  je laisserai de côté presque tous les passages consacrés à la franc-maçonnerie,  abondants,  qui me semblent assez imaginaires,  et qu'aucune lettre ne vient confirmer.

 

(au sujet de ce livre,  j'ai lu sur internet que des lecteurs n'avaient pas accroché,  l'ont trouvé ennuyeux,  et les plus lourds rajoutent qu'il vaut mieux voir Amadeus  !

 

  Or,  c'est justement parce que Christian Jacq ne force pas le trait,  et s'attache à nous montrer Mozart tel qu'en lui-même,   que cela ne plait pas  !  Alors je m'interroge  :  tous ces gens ,   qui aiment (peut-être) la musique du compositeur,  sont -ils sûrs d'aimer vraiment l'homme  ?   Qui aiment-ils,   l'acteur d'Amadeus, l'acteur de l'opéra rock,  le Mozart remodelé de biographies que je ne citerai pas , de peur de m'énerver ...)

 

 

 

                                           

 

 

 

 

 

 

                                                                                Vienne,  le  20 janvier  1790

 

 

 

A Johann Michael Puchberg à Vienne

 

 

 Très cher ami  !

 

   On a oublié de me remettre en temps voulu votre billet si gentil,  et je n"ai donc pu y répondre plus tôt.  Je suis fort touché de votre amitié et votre bonté.  Si vous pouvez et voulez encore me confier les  100 fl.,  vous m'obligeriez fort.

   Demain a lieu au théâtre la première répétition instrumentale.  Haydn s'y rendra avec moi.  Si vos affaires le permettent et si vous avez envie d'assister aussi à la répétition,  il vous suffit d'avoir la bonté de venir chez moi demain matin à 10 heures,  nous nous y rendrons alors tous ensemble.

 

  Votre ami très dévoué

   W.A.  Mozart

 

 

 

Note de Johann Michael Puchberg  :

 

Eodem die  (le même jour)  envoyé  100 fl.

 

 

 

 

 

 

 

 

      MOZART,  L'aimé d'Isis

 

 

   Après avoir esquissé le sombre début d'un quatuor en sol mineur,  (K587 a),  Wolfgang reçut 100 florins de son Frère Puchberg qu'il avait invité au théâtre en compagnie de Joseph Haydn pour assister à la première répétition instrumentale de  Cosi.

   Les couleurs de l'orchestre Mozartien enchantèrent les deux auditeurs,  et Haydn resta pantois devant cette science et cette maitrise exprimées avant tant d'aisance qu'elles faisaient oublier la complexité de l"architecture.

-  Je n'ai été apprenti Franc-Maçon qu'une seule Tenue,  rappela t'il,  mais je sens bien que cette histoire absurde,  fourmillant d'invraisemblances  dissimule une démarche initiatique. Vous avez écrit l'opéra des Nombres sacrés,  n'est-ce pas  ?

   Wolfgang se contenta de sourire......

 

 LES DEUX AMIS. OU PLUTOT LES TROIS AMIS :

 Le  chien doit être Gaukerl...

 

 

 

 

 

 

Vienne,  le  26 janvier  1790

 

 

   Demain,  Mozart aurait trente-quatre ans. Et ce soir,  au Burgtheater de Vienne, c'était la création de Cosi fan tutte,  un opéra bouffe payé  900 florins,  somme particulièrement bien venue en ces temps difficiles.

   Mécontent de la plupart des interprètes qu'il jugeait médiocres et loin de la vérité profonde des rôles,  Wolfgang passa une soirée difficile.  Exigeant et perfectionniste,  il supporta mal les mille petites erreurs de musiciens approximatifs.

   Le public ne s'amusa pas autant que  Da Ponte l'avait espéré....

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                           Vienne,  le  20  février  1790

 

 

 

 

A Puchberg

 

 

Très cher ami  !

 

  Si j'avais su que vous aviez presque fini la bière,  je n'aurais jamais osé vous en priver.  Je prends donc la liberté de vous envoyer l'autre cruche,  puisque j'ai assez de vin aujourd'hui.  Je vous remercie de tout coeur pour le premier,  et lorsque vous aurez à nouveau assez de bière,  je vous prie de m'envoyer un petit cruchon,  vous savez  combien j'aime cette boisson.

   Je vous en prie,  excellent ami,  envoyez moi quelques ducats pour quelques jours seulement,  si vous le pouvez,  car c'est pour une affaire que je ne peux repousser et qui doit se faire immédiatement.   Pardonnez mon insistance,  elle ne vient que de la grande confiance que je mets dans votre amitié et votre fraternité.

 

   A jamais votre

     Mozart.

 

 

 

 

Note de Puchberg  :

Le  20 févr.  1790,  envoyé  25  fl.

 

 

 

 

 

 

 

 

    MOZART,  l'aimé d'Isis

 

 

 

 

 

Vienne,  le 20 février  1790

 

 

 

- Joseph  II  est mort ce matin à cinq heures trente.  Le deuil officiel impose la fermeture des théâtres jusqu'au  12 avril.

- Voici  Cosi fan tutte condamné à l'échec,  déplora le  compositeur.

- Da Ponte proposera une reprise.

- Ses chances sont infimes  !

-  Joseph  II n'a pas compris l'importance de la pensée initiatique qui aurait pu sauver l'Europe du désastre.  Et son successeur,  Léopold  II,  ne m'inspire guère confiance.

- Serait-il hostile à la Franc-Maçonnerie  ?

-  Je le crains.

 

(Celui qui parle est "Thamos",  personnage totalement surgi de l'imagination de Christian Jacq,  je pense  )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                       Vienne,  fin mars ou début avril  1790,

 

 

 

A  Puchberg

 

 

   Je vous envoie ci-joint,  très cher ami,  la biographie de Haendel.
   Dernièrement,  en revenant de chez vous,  j'ai trouvé le billet suivant du b.  Swieten....  Vous en déduirez comme moi que j'ai maintenant plus d'espoir que jamais .  Je suis maintenant au seuil de mon bonheur,  mais je le perds à jamais si je ne le saisis pas cette fois.  Toutefois,  ma situation actuelle est telle que,  malgré tous mes espoirs,  je devrais,  sans l'aide d'un ami loyal,  considérer comme perdus tous mes espoirs de  bonheur futur.

   Vous aurez remarqué ces derniers temps que j'étais toujours un peu triste,  et seules les nombreuses marques d'amitié que vous m'avez témoignées m'ont fait garder le silence.  Mais une fois encore,  une dernière fois,  à l'instant le plus crucial,  où mon bonheur à venir se joue,  je vous implore,  plein de confiance en votre véritable amitié et fraternité,  de me venir en aide à la mesure de vos possibilités.

   Comme moi,  vous connaissez ma situation actuelle.   Si on la connaissait,  cela nuirait à ma requête à la cour.   (Mozart avait adressé à Léopold II une requête pour obtenir un poste de second maître de chapelle).  Vous savez combien il est nécessaire que cela reste secret.  Car à la cour,  on ne juge pas selon les circonstances mais uniquement selon les apparences.

   Si ma requête aboutit,  vous n'avez assurément rien perdu.   Avec quel plaisir je vous rembourserai mes dettes !  avec quel plaisir je vous remercierai   !  et me reconnaitrai éternellement votre débiteur  !  quel agréable sentiment lorsqu'on a enfin atteint son but   !  quel sentiment de félicité lorsqu'on y a aidé.
   Mes larmes ne me permettent pas d'achever le tableau,  bref  !  tout mon bonheur à venir est entre vos mains,  agissez selon votre noble coeur,  faites ce que vous pouvez et songez que vous avez affaire à un honnête homme qui vous est éternellement reconnaissant,  et que sa situation afflige plus pour vous que pour lui-même  !

 

Mozart.

 

 

 

Note de Puchberg  :

Envoyé  150 fl.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                             Vienne,  avant le  ou le  8 avril  1790

 

 

 

 

 

A  Puchberg

 

 

 

   Vous avez raison,  très cher ami,  de ne me gratifier d'aucune réponse  !  mon impudence est trop grande.  Mais je vous prie de considérer ma situation sous tous ses aspects,  et de réfléchir à ma chaude amitié et à ma confiance en vous,  et de me pardonner  !

   Si vous voulez,  et pouvez au moins me tirer d'une gêne momentanée,  faites le,  pour l'amour de Dieu,   tout ce qu'il vous sera possible de vous passer facilement me sera agréable.   Oubliez mon insistance,  si cela vous est possible,  et pardonnez moi. 

  Demain vendredi,  le comte Hadik m'a convié pour lui faire entendre le Quintette de Stadler,  et le Trio que j'ai écrit pour vous,  et je prends la liberté de vous y inviter.  Haring l'interprétera.

   Je serais venu personnellement vous parler de vive voix,  mais ma tête est toute enveloppée à cause de douleurs rhumatismales qui rendent ma situation encore plus sensible.   Encore une fois,  aidez moi selon vos possibilités pour cet instant seulement,  et pardonnez moi.

 

A jamais tout vôtre

   Mozart

 

 

 

 

Note de Puchberg  :

Envoyé le  8 avril  1790

25 fl.  par mandat bancaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                 Vienne,  le  23 avril  1790   

 

 

 

 

 

 

 

Très cher ami et Fr.

 

   Pouvez-vous faire quelque chose,  même si ce n'est que comme la dernière fois,  vous obligeriez fort votre à jamais reconnaissant.

ami et fr.

Mozart

 

 

 

Note de Michael  Puchberg  :

Envoyé 25 fl.  le  23  avril.

 

 

 

 

 

 

 

 

    L'aimé d'Isis

 

 

 

   Toujours aussi impliqué dans ses activités maçonniques ,  Mozart travaillait un peu à "La clémence de Titus",  l'opéra destiné à Prague dont le sujet ne le passionnait guère,  et à un quatuor dédié au roi de Prusse.

  De tenaces maux de dents et de tête lui ôtaient souvent toute inspiration,  et il songeait,  malgré son aversion pour l'enseignement,  à prendre de nouveaux élèves....

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                          Vienne,  début mai  1790

 

 

 

 

 

Très cher, excellent ami

et frère !

 

   Je regrette de ne pouvoir sortir pour vous parler personnellement,  mais mes maux de dents et de tête sont encore trop forts et je ressens toujours une forte altération.

   Votre idée au sujet de quelques bons élèves est aussi la mienne,  mais je voulais attendre d'être dans le nouveau quartier,  car je souhaite donner les leçons dans mon appartement.

(Le 30 septembre 1790,  Mozart emménagea dans son treizième et dernier appartement viennois,  situé  Rauhensteingasse,  N°  970,  au premier étage,  où il mourut).

   Entre-temps,  je vous prie de faire un peu connaitre mon idée autour de vous.

   J'ai aussi envie de donner chez moi, pendant les 3 mois de juillet,  juin et août des académies en souscription  (concerts qui n'eurent pas lieu).

   Lorsque je déménagerai,  je devrai payer  275  fl.  pour le nouvel appartement.  Je dois également vivre avant d'avoir mis au point mes académies et d'avoir confié à la gravure quelques quatuors auxquels je travaille.

   Par suite,  si j'avais au moins 600 fl.  en main,  je pourrais écrire assez calmement, car hélas,  il faut du calme pour cela.   Mais ce qui me tourmente au plus haut point en ce moment,  c'est une dette auprès d'un marchand de mode du Stock-im-Eisen.,  qui, bien qu'il ait tout d"abord reconnu mon impossibilité à le rembourser,  exige maintenant avec véhémence le remboursement qui se monte à 100 fl.  J'aimerais cordialement me libérer de ce souci.

   Je vous ai maintenant honnêtement tout confessé et vous demande ardemment de faire tout ce qui est en votre pouvoir et ce que votre véritable amitié vous permet de faire.

 

A jamais votre

Mozart.

 

 

 

Note de Puchberg  :

Envoyé  100 fl.

 

 

 

 

 

 

 

 

L'aimé d'Isis

 

 

   Vienne,  le  15 mai 1790

 

 

  Le 1er,  7 et 9 mai,  les Noces de Figaro avaient été redonnées  !  Mozart n'était donc pas complètement oublié.  Il écrivit à l'archiduc Franz et le pria d'intercéder auprès de son père,  Léopold II.

 

  "L'ambition de gloire,  l'amour de l'action et la conscience de mes connaissances me poussent à solliciter l'obtention d'un poste de second maitre de chapelle ,  d'autant que le très habile maitre de chapelle Saliéri ne s'est jamais consacré au style d'église,  alors que je me suis dès ma jeunesse rendu maitre en ce genre.  Les quelques honneurs que le monde a rendus à mon jeu au pianoforte m'encouragent également à prier Sa Grâce de confier la famille royale à mon enseignement musical.  "

 

   Le compositeur ne reçut aucune réponse.

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                 Vienne,  avant le 17 mai  1790

 

 

 

 

Excellent ami et Fr .

 

   Vos gens vous auront sans nul doute dit que je suis venu chez vous hier et voulais  (comme vous m'y aviez autorisé) diner chez vous sans y être convié.

   Vous connaissez ma situation,  bref,  comme je n'ai pas de véritables amis,  je suis contraint à emprunter de l'argent chez des usuriers.   Mais il faut du temps pour trouver,  et je suis cette fois tellement démuni que je dois vous demander pour tout au monde,  très cher ami,  de m'assister de ce dont vous pouvez vous priver...

   Je dois vous malheureusement vous prier de garder patience.  Si vous saviez les soucis et les tourments que cela m'occasionne,  cela m'a empêché tous  ces derniers temps de terminer mes quatuors.

   J'ai de grands espoirs à la cour,  car je sais avec certitude que le Roi n'a pas renvoyé ma requête après l'avoir agréée ou rejetée,  comme il le fait généralement,  mais qu'il l'a gardée.....

   J'ai maintenant  2 élèves,  mais aimerais aller jusqu'à 8.  Tâchez de faire savoir que j'accepte des leçons....

 

 

 

 

Note de Puchberg :

Le  17 mai,  envoyé  150 fl.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'aimé d'Isis

 

 

 

Vienne,  le 17 mai  1790

 

 

   Obligé d'emprunter de l'argent chez des usuriers ,  Wolfgang peinait à terminer son quatuor pour le roi de Prusse.  Grâce à un nouveau prét de Puchberg,  il maintenait la tête hors de l'eau.  Travailler dans ces conditions était presque au dessus de ses forces et sans le réconfort des Tenues maçonniques et l'aide de Constance,  peut-être aurait-il déposé son fardeau...

   A la sortie de la Loge,  un Frère juriste lui parla à mi-voix.

-Le gouvernement de Basse-Autriche ne vous causerait-il pas des ennuis ?

- Plus ou moins,  concéda Mozart.

-  On vous fait un procès et on vous réclame une grosse somme en menaçant de saisir votre salaire,  n'est ce pas ?

-  Une affreuse injustice !

- Savez vous qui est à l'origine de la procédure  ?

- Je l'ignore.

-  Notre Frère le prince  Karl von Lichnowsky.  Bien entendu,  je ne vous ai rien dit....

 

 

 

Vienne,  le 2 juin  1790

 

   Constance était repartie en cure à Baden.  Eprouvant toujours autant de diffucultés à composer,  Wolfgang esquissa des oeuvres pour piano  (fragments  K 590 a, b, c ; Allegro en sol mineur,  K  312),  où il parvint,  tant bien que mal,  à maitriser une forme de désespoir.

   Il aurait dû créer trois autres quatuors,  destinés au roi de Prusse, mais ce chemin l'éloignait trop de son projet essentiel  : un quatrième opéra initiatique, formulation de sa vision des Grands Mystères et de l'initiation future.

 

 

 

 

 

 

                                        

 

                                                                               Vienne,  le  12  juin  1790

 

 

 

(Retour de Baden)

 

 

 

A  Puchberg

 

 

Très cher ami et Fr.

 

   Je suis ici pour diriger mon opéra  (Cosi fan tutte , repris les 6 et 12 juin).

  Ma femme va un peu mieux.  Elle devra prendre  60 bains et y retourner à l'automne. Dieu fasse que cela serve à quelque chose..

   Excellent ami,  pouvez vous m'aider un peu pour des dépenses pressantes,  oh,  faites-le.  Je resterai à Baden pour des raisons d'économie et ne rentrerai en ville que si cela est absolument nécessaire.  Je suis maintenant obligé de laisser mes quatuors,  ce travail pénible,  pour une somme ridicule,  uniquement afin de toucher un peu d'argent du fait de ma situation.  J'écris pour cette raison également des sonates pour piano  (Elles restèrent à l'état d'esquisse).

  Adieu,  envoyez moi ce dont vous pouvez vous priver le plus facilement.  Demain,  on donne  à Baden une de mes messes.

 

A jamais votre

  Mozart

 

 

 

 

 

Note de Puchberg :

Envoyé 25 fl.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'aimé d'Isis

 

 

Vienne,  le  14 août  1790

 

 

   Le  7 août,  dernière représentation de Cosi fan tutte,  encore moins apprécié  que Don Juan.  La carrière d'auteur d'opéra de Mozart était terminée,  le Burgtheater n'accueillerait plus aucune oeuvre de ce compositeur peu prisé du public...

   Incapable de composer, affaibli,  Wolfgang ne survivait qu'en donnant des leçons. Une nouvelle fois,  il dut faire appel à Puchberg....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                          Vienne,  le  14 août  1790

 

 

 

Très cher ami et fr.

 

 

   Si mon état était supportable hier,  je vais aujourd'hui fort mal.   Je n'ai pu, de douleur,  fermer l'oeil de la nuit.

   Sans doute me suis-je hier trop échauffé dans mes démarches et ai-je sans m'en rendre compte pris froid ensuite.  Imaginez ma situation, malade et écrasé de tourments et soucis.  Une telle situation empêche également la guérison rapide.

   Dans  8 ou  15 jours,  je recevrai une aide ,  sûrement,  mais pour l'instant,  je suis dans le besoin.  Ne pourriez vous pas me soutenir par un petit quelque chose  ?  Tout me serait utile pour l'instant.  Et vous calmeriez dès lors votre

 

véritable ami,  serviteur et fr.

  W : A :  Mozart.

 

 

 

 

Note de Johann Michael Puchberg :

Envoyé  10 fl.  le 14 août 1790  ...........

 

 

 

 

 

 

 

 

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 Chapitre suivant  :  Je répugne à me laisser regarder de tous côtés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



27/09/2011

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