Wolfgang Mozart, Correspondance

Wolfgang Mozart, Correspondance

& "Je tremblais de tout le corps, et titubais comme un ivrogne"

 

      

   Mozart , ( toujours à Munich),  fait-il le voeu de ne jamais retourner à Salzbourg  ?  Dans ce cas,   il sera exaucé !  Et le Destin le conduira bientôt à  Vienne,  où  il passera les dix dernières années de sa vie.

 

 

    S'il s'attarde à  Munich,  ce n'est certainement pas pour s'amuser.  Il espère en fait obtenir un poste important et entreprend plusieurs démarches qui,  là  encore,  ne seront couronnées d'aucun succès.  Cannabich  et tous ses bons amis n'auront donc rien pu faire pour lui  ?  L'opéra Idoménée, après quelques représentations, a été retiré de l'affiche..... 

 

   Il semblerait que le comte Seeau,  le Directeur musical de l'Opéra, n'ait pas été étranger à son échec à Munich,  suite à plusieurs altercations que Mozart eut avec lui au moment de la conception d'Idoménée.... 

 

 

   Il a déjà dépassé les limites de son congé auprès de Colloredo  et en mars,   furieux,  l'archevêque lui ordonne de le rejoindre immédiatement à Vienne où il s'est déplacé avec toute sa cour pour plusieurs semaines.

 

 

 

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                   Vienne,  ce 17 de mars  1780

                                                         <Mozart se trompe,  nous sommes en  1781)

 

 

 

 

(à Léopold)

 

 

 

 

Mon très cher  Amy  !

 

 

 

   Je suis bien arrivé ici hier,  le 16,  Dieu soit loué,  tout seul dans une chaise de poste  ,  j'allais oublier l'heure  ,  le matin à 9 heures.   J'ai pris la diligence jusqu'à  Hunter-Haag,  mais alors mon cul et ce à quoi il est accroché me brûlaient tant que je ne pus en supporter davantage.  Je décidai donc de continuer par l'ordinaire....

 

  J'ai une charmante  chambre dans la maison où loge l'archevêque.  A 12 heures,  malheureusement un peu tôt pour moi,  nous nous mettons à table,  là où mangent les 2 valets de  corps,  et d"âme...  NB  :  les 2 valets tiennent le haut de la table.  J'ai toutefois quand même l'honneur d'être placé avant les cuisiniers.  Ma foi,  je pense que je suis à  Salzbourg.   A table,  on fait des plaisanteries grossières et niaises  ; avec moi,  personne n'en fait,  car je ne souffle pas mot,  et lorsque je dois dire quelque chose,   je le fais avec le plus grand sérieux.  Dès la fin du repas,  je vais à mes affaires ...

 

 

 

 

   Etrange Wolfgang,  décidément,  qui n'hésite pas à utiliser abondamment des termes comme  Chier dans sa correspondance  (uniquement dans sa correspondance  ?)  et qui n'aime pas qu'on débite des grossiérétés devant lui.  Mais sans doute ne s'agit-il pas du même genre de grossiéretés.....

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                  Vienne,  ce 4 d'avril  1781

 

 

 

 

Mon très cher Père  !

 

 

   Je vous ai déjà écrit récemment que l'archevêque est pour moi un obstacle majeur, et il m'a lésé d'au moins  100 ducats que j'aurais pu gagner en donnant une académie au théâtre...  Je peux dire qu'hier ,  j'ai été très content du public viennois,  j'ai joué au concert des veuves au  Karntnertortheater.  J'ai dû recommencer une seconde fois car les applaudissements ne voulaient pas cesser.  Que croyez vous que je fasse,  maintenant que le public viennois me connait,  si je donne une académie à mes frais  ?  Mais notre archi-coquin ne l'autorise pas.  Il ne veut pas que ses gens tirent du profit mais seulement du tort.   Avec moi,  toutefois,  il n'y arrive pas,  car avec mes 2 élèves,  je m'en sors mieux qu'à Salzbourg,  je n'ai pas besoin de son logis ni de sa nourriture (...)

 

 

   Soyez assuré que si cela ne va pas bien et que je n'y vois pas mon avantage,  je ne resterai sûrement pas ici.  Mais si je peux en tirer un,  pourquoi ne pas en profiter ?  Entre temps,  vous touchez 2 salaires,  et ne me nourrissez pas.   Si je reste ici,  je vous assure que je pourrai bientôt vous envoyer de l'argent à la maison....

 

 

 

  (Mozart devait rembourser régulièrement ses dettes à son père)

 

 

 

 

 

 

                                                                           Vienne,  ce  8 d'aprile  1781

 

 

 

  J'ai l'idée de demander à l'archevêque l'autorisation de rester ici.  Père chéri,  je vous aime fort,  vous le constatez ici.   Et par amour pour vous,  je renonce à tous mes souhaits,  à toutes mes aspirations,  car si ce n'était pour vous,  je vous jure sur mon honneur que je ne perdrais pas un seul instant,  et donnerais immédiatement ma démission.   J'organiserais un grand concert,  prendrais quatre élèves,  et m'en sortirais avec au moins mille thalers par an.   Je vous assure que j'ai souvent bien du mal à renoncer ainsi à mon bonheur.  Je suis encore jeune , comme vous le dites,  mais quand on gaspille ainsi sa jeunesse en un lieu misérable et dans l'inaction,  c'est une perte considérable et bien triste.....

 

 

 

 

 

 

                                                                       Ce  11  d'avril  1781

 

 

 

 

 

     Dimanche prochain,  donc le  22,  Ceccarelli et moi devons rentrer à la maison.   Quand je pense que je dois quitter Vienne san emporter au moins 1000 florins, ça me fait mal au coeur, et  à cause d'un prince mal pensant,  qui me couillonne chaque jour de 4 misérables centaines de florins  .  Car c'est  ce que je gagnerais certainement si je donnais un concert.   Lors du premier  concert, ici à la maison,  l'archevêque nous a envoyé à tous 4 ducats chacun.   Mais ce qui me désespère,  c'est que le soir même où nous avions ici ce concert merdique,, j'étais invité chez la comtesse  Thun,  où  je ne pus donc me rendre,  et qui était présent ?  L'empereur......

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                   Vienne,  ce 9 de maj  1781

 

 

 

 

 

Mon très cher Père  !

 

 

   Je suis encore tout plein de colère  !  et vous,  mon excellent et très cher père,  vous le serez certainement autant que moi.
   On a si longtemps mis ma patience à l'épreuve,  qu'à la fin elle s'est effondrée.  Je n'ai plus le malheur d'être au service de la cour de Salzbourg,  ce jour fut pour moi un jour de bonheur ; écoutez plutôt.

   Par  2 fois déjà,  ce - je  ne sais comment le nommer-  m'a dit en face les plus grosses sottises et impertinences que je n'ai pas voulu rapporter pour vous ménager.  C'est uniquement en pensant à vous que je ne me suis pas vengé immédiatement.
   Il m'a traité de gamin,  de dévoyé,  m'a dit de décamper,  et moi,  j'ai tout supporté,  sentant bien que non seulement mon propre honneur,   mais aussi le vôtre,  étaient atteints. mais,  vous le vouliez ainsi,  je me suis donc tu.

   Ecoutez maintenant   :  il y a  8 jours,  le courrier monta chez moi en disant que je devais déménager dans l'instant.  Tous les autres avaient été prévenus,  sauf moi,  et la vieille Mme Weber eut la bonté de m'offrir sa maison.  J'y ai une jolie chambre,  suis chez des gens serviables qui m'aident en toutes choses dont a rapidement besoin (et qu'on ne saurait posséder lorsqu'on est seul).

 

   Donc,  quand je me présentai à l'archevêque,  la première chose fut  :  Arch  :  Alors, quand part ce  garçon  ?  Moi  :  je voulais partir cette nuit,   mais il n'y a plus de place.  Alors il poursuit d'un trait que je suis le plus grand polisson qu'il connaisse,  que personne ne le sert aussi mal que moi,  qu'il me conseille de partir le jour même,  faute de quoi il écrira à ses gens qu'on retienne mon salaire.   Il était impossible de répondre,  il continuait comme un feu de brousse.  J'écoutai le tout avec calme.   Il me mentit en face en me disant que j'avais 500 fl de solde,  il me traita de gueux,  de crétin,  oh  ! je ne veux pas tout vous écrire.   Finalement,  alors que mon sang bouillonnait par trop,  je dis  :  votre Honneur n'est donc pas satisfait de moi  ?    -  Quoi,  on me menace, crétin  ?  Crétin, oh, crétin  !   Voilà la porte,  la voilà,  je ne veux plus rien avoir à faire avec un si misérable gamin.  Enfin,  je dis  :  et moi non plus avec vous  !   -  Alors, qu'il parte.

Et moi,  en sortant  :  qu'il en soit ainsi,  demain,  vous recevrez ma démission par écrit  (....)

   Mon bonheur commence maintenant,  et j'espère que mon bonheur fera aussi le vôtre.  Ecrivez moi en secret que vous vous réjouissez,  mais officiellement,  faites moi des réprimandes amères, afin qu'on ne puisse vous faire aucun reproche.  Mais si l'archevêque venait malgré tout à vous faire subir la moindre impertinence,   venez immédiatement à Vienne avec ma soeur,  nous pouvons vivre tous les 3,  mais je préfère que vous teniez encore un an...

   Je ne veux plus rien entendre de Salzbourg,  je hais l'archevêque jusqu'à la frénésie. Adieu....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                             Vienne,  ce 12  de May  1781

 

 

 

 

 

 

 

     Vous savez que par ma dernière lettre que j'ai demandé ma démission au prince qui m'y avait lui même contraint.

     Le lendemain,  je donnai au comte d'Arco une requête à remettre à sa Grâce Princière,  ainsi que l'argent du voyage....   Il me refusa les deux et m'assura que je ne pouvais démissionner sans votre accord,  à vous, mon père.....

    Toutes les choses édifiantes que l'archevêque m'avait dites au cours de trois audiences,  surtout la dernière ,  et que ce magnifique homme me débita à nouveau eut un effet si direct sur mon corps que le soir,  je dus quitter l'opéra au milieu du premier acte pour aller me coucher.   Car j'étais tout échauffé,   je tremblais de tout le corps,  et dans la rue,  je titubais comme un ivrogne.

   Le lendemain,  donc hier,  je restais également à la maison,  et au lit le matin,  parce que j'avais pris de l'eau de Tamarin (Léger laxatif)  .   M. le comte a eu également l'obligeance d'écrire à M.  son père bien des belles choses que vous avez sans doute déjà dû avaler.  Il y aura parmi elles certainement quelques fables mais  LORSQU'ON ECRIT UNE COMEDIE  IL FAUT BIEN OUTRER QUELQUE PEU ,  POUR AVOIR DU SUCCES,  ET NE PAS SERRER DE TROP PRES LA VERITE.

 

(cette phrase n'est pas écrite en majuscules.  C'est moi qui le fais,  m'adressant à toutes les taches qui ont créé sur Mozart des fables mensongères)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                             Vienne ,  ce  12 de may  1781

 

 

 

 

  Père  chéri,  on va bientôt venir à vous avec de belles paroles mais ce sont des serpents ,  des vipères.   Toutes les âmes viles sont ainsi,  hautaines et fières  à faire vomir,  et puis elles rampent à nouveau - répugnant  !

   Les 2 valets de corps comprennent toute cette cochonnerie.  En particulier Schlauka qui a dit à quelqu'un  :  quant à moi,  je ne peux ,  dans toute cette histoire,  donner tort à Mozart,  il a tout à fait raison.   S'il m'avait traité ainsi  !  Il l'a mis à la porte  comme un mendiant !

 

   Si je n'avais eu le souci que cela puisse éventuellement vous porter tort,  il y a longtemps que cela aurait changé.  Mais pour l'essentiel,   que peut il vous faire ?  Rien.  Il ne peut vous supprimer votre salaire et par ailleurs vous remplissez vos obligations.  Je dois vous avouer qu'après ces offenses,  je serais de toutes façons parti,  même s'il m'avait fallu mendier.  Qui se laisserait ainsi couillonnner  ?  ......

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                        Vienne,  ce  16  de may  1781

 

 

 

 

     Je n'aurais jamais imaginé autre chose sinon que, dans un premier feu, l'affaire survenant de manière si brutale pour vous,  vous m'écririez toutes les choses qu'il m'a fallut lire....

     Croyez moi,  j'ai besoin d'une grande force virile pour vous écrire ce que dicte la raison.  Dieu sait combien il me coûte de vous quitter,  mais quand bien même je devrais mendier,  je ne voudrais plus servir un tel seigneur.   Je vous en prie,  je vous en prie pour tout au monde,  renforcez moi dans cette décision au lieu de chercher à m'en détacher.  Vous me paralysez.   Car mon souhait et mon espoir sont d'acquérir honneur réputation et argent.  Je suis certain de pouvoir vous être plus utile à Vienne qu'à Salzbourg.  Le chemin de Prague m'est moins bouché que si j'étais à Salzb.

  Quant à ce que vous écrivez au sujet des Weber,  je peux vous assurer qu'il n'en est rien.   Avec la Langin  (Aloysia),   j'ai été un fou,  mais que ne fait-on pas lorsqu'on est amoureux  !   Je l'ai aimée,  en vérité,  et sens qu'elle ne m'est toujours pas indifférente.  C'est une chance pour moi que son mari soit d'une jalousie folle et ne la laisse aller nulle part.  Ainsi,  je ne la rencontre que rarement.....

 

 

 

   Les lettres que Léopold a envoyées à son fils à Vienne n'ont jamais été retrouvées.  Certains prétendent qu'elles auraient été détruites par Constance,  parce que Léopold y disait beaucoup de mal des Weber.... IL est vrai que,  dans ses reproches à son fils,  il dut revenir plusieurs fois sur le sujet Aloysia,  car on peut deviner les reproches du père d'après les réponses de Wolfgang.    Il devait très mal la juger et toutes les autres femmes Weber ont dues être classées dans le même panier  (le père était décédé).  Cependant,  il est probable aussi que ces lettres se soient simplement égarées pendant les (très) nombreux déménagements de Mozart à Vienne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                        Vienne,  ce 19 de may  1781

 

 

 

Mon très cher Père  !

 

  Je ne sais par où commencer, mon père chéri,  car je ne peux me remettre de mon étonnement, et je ne le pourrai jamais si vous continuez à penser et à écrire ainsi.  Je dois avouer qu'à aucune phrase de votre lettre je ne reconnais mon père  !  Un père , certes,  mais pas le meilleur père,  le plus affectueux,  soucieux de son honneur et de celui de ses enfants,  en un mot ,  pas - mon père.

  Vous n'avez nul besoin de réponse de ma part à vos questions pour être convaincu que, moins que jamais,  je ne peux revenir sur ma décision.  Je dois toutefois répondre sur certains points  car mon honneur et mon caractère ont été atteints de la manière la plus sensible.

   Je ne peux sauver mon honneur qu'en revenant sur ma décision  ?  En écrivant ces lignes,  vous n'avez pas pensé qu'un tel retour en arrière ferait de moi l'homme le plus abject du monde.  Tout Vienne sait pourquoi j'ai quitté l'archevêque, tout le monde sait que c'est parce que mon honneur a été bafoué et je devrais maintenant prouver officiellement le contraire  ?....

   Ainsi donc,  je ne vous ai encore jamais témoigné aucun amour  ? (Léopold fait preuve là d'une grande injustice)  Je dois le faire maintenant pour la première fois ? Pouvez vous vraiment affirmer cela ?

   Je n'ai jamais voulu vous sacrifier mes plaisirs  ?  Quel plaisir ai-je donc ici ? Celui de penser, avec peine et soucis,  à ma bourse  !   J'ai l'impression que vous croyez que je baigne dans les plaisirs et les divertissements.  Comme vous vous trompez ! .....

Si l'amusement consiste à se libérer d'un prince qui ne vous paie pas et vous couillonne à mort,  alors c'est vrai,  je m'amuse.

   Pour vous plaire , mon cher père,  je sacrifierais mon bonheur, ma santé et ma vie,  mais pas mon honneur.  IL m'appartient,  et il doit être pour vous au dessus de tout. Faites lire ceci au comte Arco,  et à tout Salzbourg  (...)

 

  Où aurai-je pu apprendre à respecter l'argent  ?  J'en ai encore eu trop peu en main. Je sais qu'un jour ,  j'ai eu  20 ducats,  je me suis cru riche.  Seule la misère apprend à estimer l'argent.....

 

 

    Mozart remet plusieurs fois sa démission au comte d'Arco qui refuse de la transmettre au prince.    Le  2 juin,  il écrit  :

 

 

   Le comte me dit : Croyez moi, vous vous laissez trop éblouir.  Ici, la renommée d'une personne dure bien peu,  après quelques mois les viennois veulent à nouveau du neuf.  Je répondis : vous avez raison, monsieur le comte, croyez vous que je resterai à Vienne ? Et parbleu,  je sais déjà où aller  (Il parait que Mozart envisageait de retourner à Paris,  étrange...).  Monsieur le comte,  je suis le meilleur homme du monde,  si seulement on me tient en considération.   -  Oui,  dit-il,  l'archevêque vous croit un être profondément orgueilleux.  - Je veux bien l'admettre, dis je,  je le suis effectivement à son égard,  j'agis avec les gens comme ils sont avec moi,  si je vois que quelqu'un me méprise et ne m'estime guère,  je peux être fier comme un singe...

  Il me demanda,  entre autres,  si je ne croyais pas que lui aussi devait avaler bien souvent des mots désagréables  ?   Je haussai les épaules et dis  :  Vous avez vos raisons pour les supporter et moi,  j'ai les miennes de ne pas les souffrir....

 

 

 

 

   Une semaine plus tard, alors que Mozart insiste encore avec sa démission,  l'entrevue est moins cordiale....  

 

 

"Ainsi monsieur le comte Arco a bien fait les choses  !  C'est vraiment là une curieuse manière de convaincre les gens.  On n'accepte pas les requêtes par bêtise innée,  on ne souffle mot au seigneur,  par manque de courage et par amour pour la flagornerie, on mène les gens en bateau pendant quatre semaines,  et en fin de compte,  on vous fiche à la porte avec un coup de pied au derrière.....

 

 

  Nous allons encore entendre beaucoup parler de ce coup de pied au derrière dans l'article qui suivra,  car Mozart y reviendra plusieurs fois dans ses lettres...

 

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Chapitre suivant  : Je vous en prie,  mon cher père, ne rampez pas trop

 

 

 

 

     

 

 

  

   

 

 

 

 

 

 

                                                                                              

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

          

 

  



18/09/2011

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